Les joueurs qui nous ont quitté

Apres kiki de passer a XIII c'est au tour de Franck Marechal et de Yogane  de jouer a Villefranche  sauf que pour yo c'est + compliqué car le sporting ne veut pas vu qu'il bosse pour eux

Ca fait plaisir de voir Clément Maynadier capitaine de Bordeaux et en plus il marque un essai.

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Hier au Ramiérou, le groupe professionnel de l'USM a rendu visite à l'école de rugby. L'occasion d'une belle photo de famille./Photo DDM, Manu Massip.
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A 36 ans, Mickaël Ladhuie reste l'un des tout meilleurs talonneurs du championnat de Pro D2. Solide, vaillant, meneur d'hommes hors pair, le capitaine montalbanais ne rechigne jamais à la tâche. Il sait ce que veut dire «mouiller le maillot». Formé à l'école columérine, le Toulousain de naissance a tout connu dans le monde du rugby, des premières heures de gloires en Pro D2 puis en Top 14 avec le SC Albi, aux affres de la relégation administrative du club tarnais. Catalan puis Montpelliérain par la suite, Micka, comme tout le monde le surnomme à l'USM, est arrivé à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en 2013 (il sera en fin de contrat en juin 2017). Depuis, le groupe sapiacain profite de sa grande expérience. Au fil d'une conversation très intéressante, il nous parle du début de saison de son club, de son poste de talonneur et de son épopée albigeoise…
Mickaël, vous entamez votre quatrième saison à l'USM, vous êtes devenu un pur Sapiacain. Quel bilan faites-vous de cette expérience montalbanaise ?
Un pur Sapiacains je ne sais pas, plutôt un Sapiacain d'adoption. Quand je suis arrivé à Montauban, en 2013, le club était en Fédérale 1. Nous avons été champions de France la même année, en retrouvant le rugby professionnel. C'était une grosse satisfaction à l'époque. Depuis, le club grandit petit à petit, il prend sa place dans ce difficile championnat de Pro D2. J'ai pris conscience dès mon arrivée, que l'USM était très importante pour les Tarn-et-Garonnais. Les rendez-vous du vendredi soir à Sapiac, font partie intégrante de la vie montalbanaise. Tout le monde en parle, on ressent beaucoup d'attente chez les supporters. Revêtir le maillot vert et noir n'a donc rien d'anodin. Sur le plan personnel, je vis une magnifique aventure. Je n'en tire que du positif.
Cette saison, l'USM semble avoir les moyens de rivaliser avec les meilleures formations de Pro D2. C'est votre avis ?

Nous avons démarré doucement avec la mise en place d'un nouveau projet de jeu. Tout se met en place normalement. Nous avons effectué trois matchs aboutis à Sapiac et cette victoire à Dax nous fait beaucoup de bien. Nous montons donc en puissance mais pour l'instant, je place l'USM parmi les outsiders du championnat. Nous jugerons mieux nos possibilités après le bloc qui arrive. Nous recevons Albi, allons à Carcassonne, recevons Colomiers et Perpignan avant le déplacement à Agen. Des rencontres très intéressantes à jouer face à quelques cadors.
Il manquait juste une victoire à l'extérieur. C'est vraiment dur de s'imposer loin de Sapiac ?
C'est dur, effectivement. Il faut être à 100 % et avoir un peu de réussite. S'imposer à la maison est une priorité pour tous les clubs. De plus, le roulement des effectifs est indispensable car le rugby moderne est très exigeant. À l'USM, nous avons la chance de posséder un groupe homogène. Les changements de joueurs peuvent s'effectuer sans que le rendement de l'équipe soit affecté. C'est un gros plus.
Parlons de vous. Comment définissez-vous le poste de talonneur ? C'est un chef de conquête, un patron de combat…
C'est en quelque sorte le patron des avants, oui. Un leader dans les phases de conquête aussi, mais pas nécessairement un meneur d'hommes. Tout dépend de la personnalité de chacun.
Ce poste est donc bien adapté au rôle de capitaine…
Pas spécialement. Comme je vous l'ai dit, tout dépend des personnalités, des caractères et de l'implication. Un bon talonneur peut devenir un bon capitaine, les exemples sont nombreux, mais un capitaine se choisit pour bien d'autres raisons que son seul poste.
Comment êtes-vous devenu talonneur ?
ça s'est fait naturellement, de par mes qualités physiques, durant ma formation à Colomiers. J'ai effectué quelques piges en troisième ligne, pour dépanner, mais le poste de talonneur est le mien depuis mes débuts.
Quel est votre modèle ?
Je n'ai pas spécialement de modèle. J'aime bien Keven Mealamu, l'ancien talonneur des Blacks.
Quelles sont les qualités premières d'un bon talonneur ?
Il faut qu'il soit fort sur ses bases, dynamique, avec une grosse activité en attaque comme en défense. Cela demande une parfaite condition physique. C'est aussi un rassembleur, celui qui amène son pack, c'est autour de lui que tout se passe. Alors, un talonneur doit posséder une certaine dose de générosité. Mais tout cela est valable pour n'importe quel rugbyman.
À l'USM, votre rôle est plus important en mêlée ou en touche ?
Les deux secteurs sont importants. Il faut être le plus rigoureux possible sur le terrain.
On demande beaucoup au talonneur : être leader en mêlée, plaquer, courir, contester les ballons dans les rucks… Comment faites-vous pour retrouver votre calme au moment de lancer en touche ?
C'est assez spécial en effet. J'ai travaillé avec des préparateurs mentaux pour apprendre à faire baisser la pression rapidement, à ce moment-là. Pour bien lancer en touche, il faut être le plus calme, le plus concentré possible, et avoir confiance en soi, ça se travaille. Un buteur doit un peu ressentir les mêmes sensations.
Ce secteur de jeu, toujours très important, a beaucoup changé depuis vos débuts ?
La touche, c'est un travail de tous les jours. Une mécanique de précisions où la moindre erreur est interdite. Le talonneur doit bien sûr connaître toutes les combinaisons sur le bout du doigt mais aussi avoir une grande complicité avec les sauteurs et les soutiens. Il y a beaucoup de paramètres qui entrent en ligne de compte, tout se joue sur des détails. À Montauban, c'est le secteur que nous travaillons le plus. En amont, nous analysons l'organisation de nos futurs adversaires, effectuons de nombreuses séances, tout doit être réglé au millimètre. Pour l'instant, ça ne marche pas trop mal. Certains clubs engagent des techniciens spécialistes de la touche, ça ne m'étonne vraiment pas.
Et la mêlée, comment l'abordez-vous avec vos piliers ? Désormais, on voit de plus en plus les talonneurs se contenter de pousser sans s'occuper du ballon…
C'est le rendez-vous suprême en termes de combat. Le gros test au niveau collectif. Comme la touche, la mêlée se travaille. Le talonneur doit resserrer son groupe. À l'USM, nous n'avons pas pris le parti d'un talonnage rapide. Nous devons d'abord gagner le ballon sur la poussée. La mêlée a toujours demandé un gros engagement mais avec les nouvelles règles, il faut conserver un maximum de puissance. Et on en perd si le talonneur lève le pied dès l'introduction.
Vous vous impliquez également beaucoup dans le jeu d'attaque. C'est ce qui vous plaît le plus sur un terrain ?
Pas forcément. J'ai plus une âme de défenseur que d'attaquant. J'aime bien attaquer la ligne d'avantage, aller au soutien d'un partenaire, mais ce n'est pas ma qualité première. Maintenant, je prends plaisir à participer à une belle action comme lors de notre premier essai contre Narbonne. C'est rare, il faut donc l'apprécier à sa juste valeur.
Le SC Albi est mal en point après dix journées. Vous étiez certainement loin de l'imaginer en début de saison…
C'est certain. Mais je ne me fais pas trop de soucis pour les Albigeois. Ils vont redresser la barre d'ici la fin du championnat.
Vous avez vécu de grands moments à Albi. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Humainement et sportivement, c'était assez extraordinaire. J'effectuais mes débuts dans le rugby professionnel. Nous formions une belle bande de copains. Il y avait de fortes personnalités comme Philippe Guicherd ou Arnaud Méla. Nous avions gagné la finale d'accession au Top 14 et l'année suivante, personne ne donnait cher de nos chances de maintien. Pourtant, nous avons cassé les pieds à bon nombre d'équipes en déjouant les pronostics.
La disparition d'Eric Béchu a dû vous attrister…
ça m'a touché. C'est lui qui m'a donné la chance de faire ce métier. Il m'a entraîné à Albi puis à Montpellier. Éric prônait les valeurs humaines, il savait fédérer. Il insistait sur la vaillance. Il nous martelait qu'il ne fallait jamais rien lâcher sur le terrain. C'était un grand Monsieur.
Merci Micka, que peut-on vous souhaiter ?
Que ça continue. Nous, les rugbymen, sommes des privilégiés, j'en ai parfaitement conscience…
Propos recueillis par Jean-Marc Barrère

SOURCE LA DÉPÊCHE DU MIDI

Le SC Albi est mal en point après dix journées. Vous étiez certainement loin de l'imaginer en début de saison…
C'est certain. Mais je ne me fais pas trop de soucis pour les Albigeois. Ils vont redresser la barre d'ici la fin du championnat

Il est gentil le Micka mais moi je n'en fais du souci, et pour le reste je n'en suis pas si sûr.

Encore un ancien albigeois (Gaby Lacroix) qui plante un essai en raffutant un autre ancien albigeois (Samuel Marques ).

Clément Meynadier appelé par Novès pour le test contre les Blacks : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Et selon Rugby Transfert, Morgan Marchini serait pisté par Narbonne et Grenoble, putain cela me tout les boules d avoir laissé partir ce joueur, capable de jouer 9 10 ou 15 et de buter.

maya l'abeille a écrit:

Apres kiki de passer a XIII c'est au tour de Franck Marechal et de Yogane  de jouer a Villefranche  sauf que pour yo c'est + compliqué car le sporting ne veut pas vu qu'il bosse pour eux

Yogane joue à Lisles sur tarn en honneur depuis deux saisons.
Il fait plutôt de bons matchs.

Quadruplé de Lacroix avec La Rochelle qui sort sous l'ovation de Jean Dauger!!!

pedro a écrit:

Quadruplé de Lacroix avec La Rochelle qui sort sous l'ovation de Jean Dauger!!!

Quel joueur !!!

Pour le plaisir: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

pedro a écrit:

Pour le plaisir: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bravissimo !

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Après son quadruplé, Gabriel Lacroix est élu Rochelais du match ! Bravo à lui et à tous les joueurs pour cette victoire ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Gabriel Lacroix, enfin l'heure de la relève

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Par David Reyrat

Publié le 30/12/2016 à 15h16

A 23 ans, l’ailier de poche du Stade Rochelais est le meilleur marqueur d’essais du Top 14. Une pépite à un poste sinistré côté français qui devrait rapidement lui valoir d'être appelé en Bleu. Itinéraire d'un enfant talentueux.

Son nom avait été murmuré avant la tournée d’automne. Il était, selon les milieux informés, sur les tablettes du staff du XV de France. Puis la liste est tombée. Sans trace de son nom. Pas de Gabriel Lacroix pour affronter l’Australie et les All Blacks, mais deux ailiers d’origine fidjienne, Vakatawa et Nakaitaci. A un poste où les grands noms français furent légions, de Pipiou Dupuy à Christophe Dominici, de Christian Darrouy à Vincent Clerc, en passant par Patrice Lagisquet ou Emile Ntamack, cette double naturalisation faisait un peu tousser… Mais, depuis quelques années, l’ailier français est une pépite de plus en plus rare, les clubs du Top 14 recrutant à tour de bras des Fidjiens, meilleur marché et aux qualités reconnues de vitesse et de d’adresse.
Si l’on excepte Yoann Huget, qui revient à peine d’une grave blessure, la perspective de trouver un héritier s’apparentait à la quête du Graal. Du coup, l’éclosion du Rochelais est suivie de près. A-t-on, enfin, trouvé la relève ? L’ailier de poche a en tout cas bien fait les choses pour. Le 23 décembre, sous les yeux de Jeff Dubois, l’entraîneur adjoint du XV de France en charge des trois-quarts, le Gersois a cassé la baraque. Quatre essais. Une performance rare puisqu’il n’est que le sixième joueur depuis la création du Top 14 à aplatir quatre fois dans le même match. Un quadruplé accompli en… onze minutes pour permettre à son équipe de renverser la situation et s’imposer à Bayonne 42 à17.

Citation :

Malgré son gabarit, c’est une boule de muscles. Et un concentré de talent
Patrice Collazo

Du coup, voilà Gabriel Lacroix meilleur marqueur du championnat avec neuf réalisations. Mieux que l’Argentin du Racing Juan Imhoff ou le Clermontois Noa Nakaitaci (8 essais chacun). Et de se rappeler que le dernier joueur français à avoir terminé en tête de ce classement est Maxime Médard en 2011. Depuis des Fidjiens (Nagusa en 2012 et 2016, Nalaga en 2013, Talebula en 2014) et un Samoan (David Smith, en 2015). De quoi susciter la curiosité, alimenter l’espoir. Et nourrir le débat.
Car Gabriel Lacroix présente un profil typique d’ailier… d’il y a dix ans. Un gabarit de poche (1,71m, 80 kg) au service d’une activité incessante. Plus crochet insaisissable que défi frontal. Sans oublier son casque, vestige d’une commotion subie en octobre 2013, et son cuissard vintage, justifié par «la superstition». «Sans lui, je ne me sens pas bien», s’excuse la nouvelle star. Mais alors comment fait-il pour tenir le choc, échapper aux monstres ailés, à l’image du colossal fidjien de Montpellier, Nemani Nadolo, 1,96 m et 125 kg ? «Gabriel a un sens du jeu surdéveloppé, avec des qualités de vitesse et d’appuis rares, pose l’entraîneur rochelais, Patrice Collazo. Malgré son gabarit, c’est une boule de muscles. Il ne subit pas un plaquage, ne perd pas un ballon, il gagne ses duels. C’est un concentré de talent.»
Et une arme fatale pour les Maritimes. Depuis son arrivée, il y a un an et demi, il empile les titularisations. 34, pour quinze essais inscrits. A rapprocher de ses statistiques en ProD2, sous le maillot d’Albi : 45 matches et 15 essais inscrits en deux saisons. C’est là que Xavier Garbajosa, l’entraîneur des trois-quarts rochelais, l’a remarqué. En regardant une vidéo envoyée par un agent pour vanter les mérites d’un autre joueur. Mais lui, l’ancien ailier du Stade Toulousain et du XV de France, ne voit que les arabesques de Lacroix. Bienvenue en Top 14.

Citation :

En plus, sa marge de progression est énorme...
Xavier Garbajosa

Un niveau auquel il aurait pu prétendre beaucoup plus tôt. Repéré par le Stade Toulousain, il en porte le maillot en cadets entre 15 et 16 ans. Mais sa région, sa ville de Lombez-Samatan, près de Auch, lui manquent trop. «Je suis très attaché au Gers», reconnaît Gabriel Lacroix. Il décide alors de retourner chez lui, jouer avec ses potes d’enfance. «J’avais besoin de retrouver mes racines, a-t-il confié à L’Equipe. Et puis je ne pensais pas faire carrière dans le rugby.» Avant qu’Albi ne le convainque de tenter sa chance en Pro D2…
Jusqu’où ira-t-il ? Xavier Garbajosa n’a pas le moindre doute. «Sa marge de progression est énorme. Et il est déterminé. Il a simplement besoin de s’aguerrir encore un peu pour arriver à maturité. » Et reprendre le flambeau sous le maillot bleu ? «Bien sûr, affirme son capitaine au stade Rochelais, Romain Sazy. Il a un rendement hors norme vu ses mensurations. Il va vite, il arrive à se défaire des plaquages, il a tout. C’est un jeune avec énormément de talent et il mérite d’aller plus haut. » Pour redonner le sourire aux nostalgiques du French Flair…

Top 14 - La Rochelle : Santiano, Auch, félin, intuitif… voici Gabriel Lacroix
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il y a 33 minutes

TOP 14 - À 23 ans, l’ailier de La Rochelle n'en finit pas d'impressionner son monde et n’est pas pour rien dans le classement actuel des Jaune et Noir. Portrait de celui qui a fait ses classes à Auch et Albi avant d'exploser chez les Maritimes.

Le félin casqué

Voir en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] un félin. L'image, si elle nous vient du casque tacheté qu'il portait l'an passé, trouve plutôt son origine dans les appuis, les trajectoires et les courses folles qui font sa singularité et qui rappellent le guépard chassant sa proie. La sienne, c'est la ligne d'en-but. Déroutant, le jeune homme de 23 ans l'est pour les défenses.

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Gabriel Lacroix la saison dernière avec son casque tachetéAFP
À La Rochelle, si l'emballement des réseaux sociaux consécutif à son quadruplé de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], vendredi dernier, a été suivi de près, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui sont allés le chercher à Albi en Pro D2 en 2015, veillent surtout du coin de l'oeil sur la tignasse du bolide casqué. "On sait comment gérer ça", tempère Patrice Collazo. "Il sait que les personnes qu'il se doit d'écouter, ce sont ses entraîneurs. Au quotidien, il doit rester lui-même".
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Déjà neuf essais au compteur

Meilleur marqueur d'essais du Top 14 après 14 journées avec neuf réalisations, il continue son chemin avec constance et surtout la confiance du staff. L'an passé, si une blessure l'avait éloigné quelques semaines des terrains, il avait été titulaire 19 fois en 19 matches disputés. Même topo cette saison, avec 10 titularisations en 11 matches. Cette linéarité, il la doit à lui-même et à ses capacités comme l'explique son partenaire, l'ouvreur et/ou centre australien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui rejoindra [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à la fin de la saison.

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Gabriel Lacroix (La Rochelle) face à Bayonne - 23 décembre 2016AFP
"Nous sommes arrivés au même moment à La Rochelle (été 2015, ndlr), et très vite, il a montré qu'il savait sentir les espaces. Il a de la vitesse, c'est l'un des plus rapides avec qui j'ai joué. Il semble ne pas être très gaillard (1,71 m, 80 kilos, ndlr) mais il a l'esprit de la gagne. Il est en train de devenir l'un des meilleurs ailiers du championnat. C'est le type de joueur à qui il faut donner toujours plus de ballons, car il a la capacité à faire que quelque chose se produise" .
"Attention, car Gabriel a traversé une période pendant laquelle il ne marquait pas" , reprend Patrice Collazo. "À Bayonne, il y avait les conditions pour marquer, et la bonne intuition d'être là aux bons moments".

Un coup d'oeil et de l'inspiration

Et s'il est souvent dans les conditions de marquer, c'est que Gabriel Lacroix anticipe. Toujours actif, il se positionne pour être servi. "C'est une question de prise de décision dans le jeu sans ballon. Il a quelque chose en plus avec son gabarit. Il voit les coups avant les autres, c'est très rapide, une histoire d'une seconde, mais il anticipe. Avec Xavier (Garbajosa, ndlr), on l'encourage à ne pas rester dans son couloir, à être un électron libre".

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Gabriel Lacroix (La Rochelle) face au Racing 92 - 3 décembre 2016AFP
S'il a le coup d'oeil, Lacroix a l'inspiration. "Il a aussi compris qu'il fallait suivre certains joueurs, comme Victor (Vito), Uini (Atonio) ou Kevin (Gourdon) qui ont la capacité à faire une passe après contact". Formé à Auch, le natif de Toulouse avait été repéré par Henry Broncan et avait débarqué à Albi en 2011-12.

"Santiano" dans la tête

Mi-décembre, le Gersois a prolongé jusqu'en 2020 à La Rochelle où il n'y a plus seulement son casque qui est imbibé de Jaune et Noir. La mélodie de "Santiano" d'Hugues Aufray, qui marque la fin de l'échauffement des joueurs rochelais à Marcel-Deflandre, est aussi devenue son air préféré pour se mettre en condition d'avant-match, comme il le confiait récemment dans une vidéo postée sur le site du club.
À 23 ans, Lacroix a l'avenir devant lui et surtout encore des essais à marquer. "Il a besoin de ça, c'est le profil de joueur qui vit pour ça", termine Patrice Collazo. Attention aux coups de griffes.

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Et Clément Maynadier capitaine de l'UBB hier soir.

Dans tous les matches un ancien ALBIGEOIS:

Hamadache qui me "bleuffe" un peu plus à chaque sortie. Moi qui l'ai tant critiqué !
Lapeyre qui plante un contre de 80 mètres.

Kino a écrit:

Dans tous les matches un ancien ALBIGEOIS:

Hamadache qui me "bleuffe" un peu plus à chaque sortie. Moi qui l'ai tant critiqué !
Lapeyre qui plante un contre de 80 mètres.

Taumauepau a fait un très bon match à Castres face à Bayonne et Lagarde qui est entré en cours de match et n'a pas pu peser dans le naufrage des siens!(Il fait quand même marquer un bel essai sur une passe au pied!)